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Située à 68 km de Lyon, Mardore est une localité nichée dans les contreforts du Haut Beaujolais, à une altitude oscillant entre 424 et 821 m, pour une superficie de 1347 hectares. Ses habitants s'apellent les mardoulons et mardoulonnes.
         Ses racines d’origine celtiques sont en rapport avec l’eau, « Dore » étant un nom de rivière. On découvre cette distinction au cours de l’évolution du nom. En effet,  « Dubrun » pourrait avoir signifié « eau courante ».
         On retrouve dès le 9e siècle dans le cartulaire de Saint Vincent de Mâcon, la dénomination du village, Mardubrium, qui vient de Marodubrun et qui demeure durant tout le Moyen-Age, pour devenir Mardoure au 16e siècle, avant de porter le nom actuel.
         Le territoire de Mardore recèle des vestiges datant de la civilisation de la Cène et de l’époque gallo-romaine, comme les ponts mégalithiques, la Motte Féodale du Bois Durieux, la Voie Romaine, mais aussi des sites moyenâgeux, tels la Terre des Mille, les Fiefs de Courcenay et Chalatoffray, la Croix Botillon-Routedu Sel, plus récemment, l’Église Saint-Laurent ainsi que la Madone ou bien encore la Tour Goutte Chavi.
         Plusieurs entreprises, commerces, exploitations agricoles, gîtes et chambres d’hôtes contribuent à l’économie locale, alors qu’une riche vie associative anime la commune au quotidien. On peut d’ailleurs citer quatre importantes manifestations annuelles : la randonnée pédestre, le rallye automobile Lyon-Charbonnières-Rhône, le Triathlon du Lac des Sapins et la foire agricole, commerciale et artisanale.
         Enfin on ne peut évoquer Mardore, village natal de l’ancien ministre Jean Auroux, sans rappeler les liens affectifs de l’acteur Jean Gabin avec la localité, son grand-père Ferdinand Moncorgé y ayant vu le jour en 1839. Autre personnalité locale, alors qu’il était instituteur à Mardore, l’athlète Jean-Jacques Behm fut sélectionné aux J.O de Tokyo.
          Avec une école publique, une agence postale, une bibliothèque, une salle polyvalente, un mini-stade, une station de lagunage, une forêt communale gérée durablement et une chaufferie bois répondant ainsi au principe de la préservation de l’environnement, Mardore conjugue ruralité, modernisme et dynamisme avec réussite.
           La commune a d’ailleurs obtenu le Trophée des Mariannes d’Or 2010 du développement durable.
           Enfin, soucieuse de son image, la petite cité haut beaujolaise voit ses efforts couronnés de succès, décrochant en 2010, 2011 et 2012 le 1er prix du fleurissement de l’arrondissement de Villefranche sur Saône.